Najoua El Hitmi

 Native de Tanger, après avoir poursuivi ses études supérieures à l’Institut Supérieur International du Tourisme, elle se consacra pendant plusieurs années à l’industrie du tourisme. Passionnée de voyage dans toute sa forme, elle enchaîna des études de sophrologie et fit la découverte de la peinture qui devint vite un moyen d’expression et de connexion. Autodidacte, sa peinture est libre de toutes écoles particulières. Néanmoins, elle vire vers la calligraphie et plus particulièrement la lettre arabe dans toute sa subtilité et sa splendeur. Elle est d’ailleurs présente dans la majorité de ses œuvres comme entité existentielle qui renvoie à elle-même à une multitude de combinaisons multidimensionnelles.

Najoua, Femme Et Peintre

Najoua est née au mitan du mois d’août 1978 à Tanger (Maroc), où elle vit encore actuellement. Après des études orientées vers le tourisme, elle devient agent de voyage.

Elle porte en elle le goût prononcé du voyage, qui l’a menée de l’exploration de pays(ages) à celle de l’être humain, à travers des Formations en sophrologie et thérapies énergétiques… Jusqu’à la découverte, de la peinture, de la femme peintre, comme un élan surgi du profond de l’être qui a trouvé son orientation.

Le cheminement de Najoua réveille en moi, par son extrême sincérité, l’écho lointain de quelques vers de Rûmî, que je vous livre ici : « Sur le Feu, comme un chaudron, cherche toi toi-même Fait toi bouillir toi-même, et ne t’échappe pas partout Son but est la pierre précieuse, va, cherche là C’est par ce Feu que tu seras transmué en pierre précieuse »

Son parcours de peintre est tout récent, mais il est déjà d’une grande diversité à l’image de la richesse intérieure de cette jeune femme et de la multitude de ce qui la traverse. Najoua mène sa vie comme une quête d’alliance entre la tradition d’un monde en lequel Foisonne le sacré et la modernité, sa peinture est le fruit de cela à travers la témérité des formes où se glissent la lumière des lettres et parfois la discrète présence des matrices de toutes manifestations. A travers ses tableaux s’unifie et se reflète le langage du monde, en lequel point ce qui reste, à nos yeux, invisible ; au sein des couleurs qui ondoient jusqu’à la vibration, se cache son amour subtil pour le vivant et l’art qui en émane, dans l’entrelacement des courbes et des lettres, le corps fait silence et l’esprit se pose.

Quand Najoua peint, tout son corps est comme suspendu dans un entretien intime, ce que son cœur perçoit alors, elle nous le donne à voir; sa présence dans l’instant est telle, qu’elle devient pour nous médiatrice, intermédiaire avec ce qui nous dépasse. Sa main se met alors en mouvement, et chaque trait posé, chaque couleur se font comme miroir de ce qui est en nous, le réveille d’un bref éclat ou par degré à mesure que les yeux se laissent ouvrir. Rester près de Najoua quand elle peint est un moment précieux, on est comme, effectué, enveloppé, entraîné au cœur de ce qui l’habite et qui est nous aussi.

Native de Tanger, après avoir poursuivi ses études supérieures à l’Institut Supérieur International du Tourisme, elle se consacra pendant plusieurs années à l’industrie du tourisme. Passionnée de voyage dans toute sa forme, elle enchaîna des études de sophrologie et fit la découverte de la peinture qui devint vite un moyen d’expression et de connexion. Autodidacte, sa peinture est libre de toutes écoles particulières. Néanmoins, elle vire vers la calligraphie et plus particulièrement la lettre arabe dans toute sa subtilité et sa splendeur.

Elle est d’ailleurs présente dans la majorité de ses œuvres comme entité existentielle qui renvoie à elle-même à une multitude de combinaisons multidimensionnelles.

Avoir le privilège d’admirer longuement ses tableaux nous met au contact d’une douceur essentielle, d’une amplitude de tout notre être, ouvre les portes vers la paix en nous, en cela j’ose dire qu’ils portent un potentiel guérisseur. Sa peinture est l’offrande de son immense générosité et de sa totale sincérité.
L’énergie œuvre vers la matière, à travers la matière on avance », dit Najoua ELHITMI. Pour cette artiste, ce qui compte avant tout, c’est la force créatrice, et non l’aboutissement. Cette alchimie qui transcende la lumière, qui joue avec les vibrations de la matière pour exprimer sa manière de se dévoiler. Parce que son travail est une quête. Celle de soi. Cette traversée de l’intime, ce pont vers elle-même qu’elle bâtit à travers chacune de ses toiles, chacune de ses sculptures.
 Ses œuvres naissent d’une émotion, comme le ressac de la vague qui se répète à l’infini sans jamais être le même. Mais c’est aussi une volonté de l’épure.

J’émets le souhait que vous vous laissez à votre tour, renverser, illuminer, éteindre par ses tableaux. En toute Amitié Françoise Graillot, écrivaine, thérapeute et médiatrice matricielle

J’émets le souhait que
vous vous laissez à votre
tour, renverser, illuminer,
éteindre par ses tableaux.

En toute Amitié
Françoise Graillot, écrivaine,
thérapeute et médiatrice
matricielle

De se débarrasser de l’inutile, comme on retire voile après voile ce qui nous masque à nousmêmes. Pour être soi et non ce qu’on a fait de nous. Pour que notre âme, notre esprit, notre corps se libère. Ce corps qu’elle montre encore et encore, comme pour marquer la difficulté de plonger en soi-même, se rencontrer, se comprendre. Foule? Fantômes? Âmes errantes? Notre singularité se perd dans la multitude, dans ces chemins de traverse où le vide et le plein se confondent. Où la transparence révèle le secret des êtres. Où la membrane nous limite, nous protège comme une double peau. Le travail de Najoua est un voyage vers l’émerveillement. Celui d’oser être soi.

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