Au cours de l’année dernière, alors que la plupart des pays ont connu des périodes de confinement les gens ont dû limiter leur temps passé à l’extérieur. Les livres se sont avérés être des outils puissants pour combattre l’isolement, renforcer les liens entre les personnes, élargir nos horizons, tout en stimulant notre esprit et notre créativité. Dans certains pays, le nombre de livres lus a doublé.
Pendant le mois d’avril et tout au long de l’année, il est essentiel de prendre le temps de lire seul ou avec ses enfants. C’est le moment de célébrer l’importance de la lecture, de favoriser l’épanouissement des enfants en tant que lecteurs et de promouvoir l’amour de la littérature tout au long de la vie et l’intégration dans le monde du travail.
Le Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre de l’UNESCO recommande chaque année à la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, la nomination d’une capitale mondiale du livre. Guadalajara, Mexique a été choisie comme Capitale mondiale du livre pour l’année 2022 « pour son projet stratégique autour du livre, considéré comme un moyen de stimuler le progrès social, de combattre la violence et de construire une culture de la paix pour ses citoyens »
Pour rappel
L’humanité a toujours voulu garder des traces des conquêtes, des réalisations, des épidémies et des histoires de dynastie et de ressentiments. C’est à la fin de l’Antiquité (entre les IIe et IVe siècles) que le livre va apparaitre comme un ensemble de feuillets reliés au dos en remplacement du rouleau continu. Il devient plus facile à utiliser et à transporter. La forme du « codex » (livre) s’améliore avec la séparation des mots, les majuscules et la ponctuation, puis avec les tables des matières et les index, qui facilitent l’accès direct à l’information. Cette forme est tellement efficace, qu’elle est encore celle du livre, plus de 1 700 ans après son apparition.
(avec Wikipedia)
Ce pouvoir des livres, il faut l’exploiter pleinement. Il nous faut en assurer l’accès pour que chacun puisse se réfugier dans la lecture et, ce faisant, rêver, apprendre et
réfléchir».
Audrey Azoulay,
Directrice générale de l’UNESCO